le secret du gaz
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Popogate
GoWZoid
Shiranui
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le secret du gaz
dit maman comment on fait pour récolter le gaz ? (puisqu'il a était effacer, je le refais ici comme sa on ne pourra rien me dire na !)
donc mini c a toi, ensuite a benjo, puits popo ou bubu, je ne me rappelle + trop, je crois que c t bubu donc popo ensuite et enfin sa sera de nouveau a moi et se post sera comme neuf
donc mini c a toi, ensuite a benjo, puits popo ou bubu, je ne me rappelle + trop, je crois que c t bubu donc popo ensuite et enfin sa sera de nouveau a moi et se post sera comme neuf
Shiranui- Pipelette
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GoWZoid- Je passe ma vie ici
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Re: le secret du gaz
je répond tous de suite héhéhé
je sais, je sais, ça n'a rien a voir avec ce que j'ai écrit la dernière fois, mais comme il m'avait fallu 3/4 d'heure pour taper mon post, j'ai pas envie de le refaire .... Na
je sais, je sais, ça n'a rien a voir avec ce que j'ai écrit la dernière fois, mais comme il m'avait fallu 3/4 d'heure pour taper mon post, j'ai pas envie de le refaire .... Na
Popogate- J'aime le Flood
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Re: le secret du gaz
Ptdr Popo c encore mieux que ton post précédent
Mais ou vas tu chercher tout ça?
Mais ou vas tu chercher tout ça?
GoWBenjo- Maitre floodeur
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Re: le secret du gaz
Ptdr mais ta trouver la caverne d'ali baba des images debiles ?
Burlock le poulet- J'aime le Flood
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Re: le secret du gaz
Y'a vraiment des fou sur Terre....
GoWMini- Apprenti Floodeur
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GoWZoid- Je passe ma vie ici
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Re: le secret du gaz
EUHH WTF ????
Burlock le poulet- J'aime le Flood
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Re: le secret du gaz
OMG OMG il faut limiter les droits d accès sur ce fofo
Ça va choquer les petits jeunes comme Fish
Ça va choquer les petits jeunes comme Fish
GoWBenjo- Maitre floodeur
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Re: le secret du gaz
sa pouiiiiiirr mon seigneur
Popogate- J'aime le Flood
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Re: le secret du gaz
C psas parce que jsuis un poisson que jsuis sensible !!!
Par contre si la fille de benjo retrouve ce topic ...
Par contre si la fille de benjo retrouve ce topic ...
GoWFishkill- Apprenti Floodeur
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Localisation : Rone-Alpe, isere, grenoble
Re: le secret du gaz
T'inquiete Fish, j'ai mis en place le contrôle parental et le site Gow est bloqué, il faut un mot de passe pour y accéder.
J'aurais trop peur qu'elle tombe sur un post de Popo le floodeur fou et pervers
J'aurais trop peur qu'elle tombe sur un post de Popo le floodeur fou et pervers
GoWBenjo- Maitre floodeur
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Re: le secret du gaz
Bien joué Benjo
GoWFishkill- Apprenti Floodeur
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Localisation : Rone-Alpe, isere, grenoble
Re: le secret du gaz
T'imagine, Popo arrive déjà à faire bader Mini, alors pour ma fille se serait trop dangereux
GoWBenjo- Maitre floodeur
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Re: le secret du gaz
c bon j'ai trouvé:
GoWBenjo- Maitre floodeur
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Re: le secret du gaz
dsl ça me démangeais
Popogate- J'aime le Flood
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Re: le secret du gaz
Moi aussi, Popo on t'a reconnu
GoWBenjo- Maitre floodeur
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Re: le secret du gaz
rhooo moa qui voulais passe incognito...
(voila le secret du gaz shiraa mais chutt..parrait que je le réussit très
bien)
(voila le secret du gaz shiraa mais chutt..parrait que je le réussit très
bien)
Dernière édition par popogate le Mar 5 Avr - 20:37, édité 2 fois
Popogate- J'aime le Flood
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Re: le secret du gaz
C pas vraiment ceux a quoi je pensé en créent se post mais sa rajoute du fun donc continuer comme sa mes petit (sauf benjo qui lui est vieux mais bon)
Shiranui- Pipelette
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Re: le secret du gaz
Merci Shira, mais je ne suis pas si vieux que ça.
GoWBenjo- Maitre floodeur
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Re: le secret du gaz
et en exclusivité une autre photo de Popo après un bon cassoulet.
GoWBenjo- Maitre floodeur
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Age : 45
Re: le secret du gaz
une douce musique
Popogate- J'aime le Flood
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Age : 38
Re: le secret du gaz
ce post devient vraiment "le secret du pet"...... va falloir lui changer de nom
Shiranui- Pipelette
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Re: le secret du gaz
sinon je peux ban Popo et nous pourrons avoir des réponses sérieuses
GoWBenjo- Maitre floodeur
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Re: le secret du gaz
Il existe à l'heure actuelle une quarantaine de procédés de gazéification opérationnels ou au stade de recherche regroupé en 5 familles: la gazéification en lit fixe à contre courant ; à lit fixe à co-courant; la gazéification en lit fluidifié(circulant, dense et double), la gazéification en lit entraîné, la gazéification allothermique par plasma thermique
* Le réacteur en lit fixe « à contre-courant » comporte un lit solide de de produit à traiter carburant(par exemple de la houille ou de la biomasse), généralement vertical, à travers lequel on force la convection d'un comburant (vapeur d'eau, CO2 ,gaz oxygène ou air). Les particules minérales, indifférentes à la réaction (PCI nul), peuvent être évacuées sous forme de cendres ou de mâchefer ; mais pour former des scories ou du mâchefer, il faut que le réacteur développe des températures supérieures à la température de fusion des cendres, c'est-à-dire que le lit solide présente une grande résistance mécanique et conserve une bonne porosité malgré la température et la pression du réacteur. Toutefois, certaines améliorations récentes ont permis de relaxer ces conditions. Le rendement en gaz de ce type de réacteur est relativement faible. Le rendement thermique est élevé dans la mesure où les gaz sont produits à une température relativement basse, mais cela signifie aussi que la réaction dégage également une proportion appréciable de goudrons et de méthane : aussi le gaz produit doit-il être soigneusement raffiné ou recyclé dans le réacteur avant distribution.
* Le réacteur à lit solide à injection est similaire au précédent, mais le comburant gazeux (l'oxygène) est injecté vers le bas (c'est pourquoi les Anglo-saxons l'appellent « down draft »). Il faut chauffer en permanence l'extrémité supérieure du lit solide, soit en brûlant une certaine fraction de carburant, soit par apport thermique extérieur. Les gaz produits sont libérés à une température élevée, et l'on récupère souvent une partie de cette chaleur pour la communiquer au comburant à injecter à l'extrémité supérieure du lit solide : on rejoint ainsi pratiquement le niveau de rendement thermique du système à contre-courant. L'avantage de ce procédé réside dans le fait que les goudrons qui peuvent se former doivent ici percoler à travers la chaude matrice poreuse de carburant : ainsi, le taux de goudron est beaucoup plus faible que dans le type de réacteur précédent.
* Dans les réacteurs à lit fluidifié, le carburant est fluidisé dans un mélange vapeur d'eau-oxygène, ou dans l'air. Les particules minérales sont récupérées sous forme de cendre, ou précipitent sous forme de lourds nodules de mâchefer. Comme les réacteurs produisant de la cendre opèrent à température relativement basse, il faut que le carburant fluidifié soit hautement réactif : les charbons grossiers conviennent bien à ce genre de centrale. Les réacteurs à précipitation mettent en œuvre des températures légèrement supérieures, et consomment plutôt des houilles de bonne qualité. Le rendement en gaz est supérieur aux réacteurs à lit solide, mais inférieur aux réacteurs à lit entraîné. L'efficacité de la gazéification peut être affectée par l'élimination de matière carbonée. Pour augmenter le rendement en gaz, on peut recycler ou rebrûler les produits solides. Les réacteurs à lit fluidifié sont particulièrement indiqués pour les hydrocarbures susceptibles de dégager des cendres corrosives ou abrasives , qui endommageraient l'enceinte d'un réacteur à lit fixe : les déchets verts présentent généralement une teneur élevée en cendres de ce type.
* Dans les réacteurs en lit entraîné, on injecte le combustible finement pulvérisé, qu'il soit solide (suie) ou liquide (hydrocarbure) dans un jet d'oxygène. La réaction se produit au milieu d'un nuage de très fines particules. Compte tenu de la haute température requise et de leur facilité à être réduits en poudre, la plupart des charbons conviennent pour ce genre de procédé. Haute température et pression élevée signifient également que le rendement en gaz de ce type de réacteur est élevé ; en revanche, le rendement thermique est un peu inférieur car il faut refroidir les gaz produits avant qu'ils puissent être raffinés, compte tenu des techniques de raffinage actuelles. Grâce aux fortes températures utilisées, goudrons et méthane ne peuvent se former (...) et les gaz produits en sont exempts, mais cela se paie au prix d'une consommation en oxygène plus élevée que dans les autres types de réacteur. Cela dit, les réacteurs à lit entraîné réduisent la plupart des impuretés minérales en mâchefer car il dépassent de beaucoup la température de fusion des cendres. La fraction restante des cendres se retrouve soit sous forme de cendres volantes, soit sous forme de suie noirâtre. Certains carburants, notamment les déchets verts, donnent naissance à des cendres corrosives (Chlore) pour la céramique réfractaire qui forme le revêtement interne de l'enceinte. C'est pourquoi certains réacteurs à lit entraîné et aussi pour avoir un réacteur adiabatique pour limiter les pertes thermiques, plutôt que de comporter un revêtement interne en céramique, contiennent une double enceinte refroidie par un courant d'eau ou de vapeur, dont la paroi est couverte d'une croûte de mâchefer, qui oppose un bouclier à la corrosion. D'autres carburants dégagent, eux, des cendres dont la température de fusion est réellement très élevée. Dans ce cas, on mélange le plus souvent la matière première avec de la poudre de craie, faisant office de fondant, avant de l'introduire dans le réacteur. L'apport d'une modeste quantité de craie suffira généralement pour faire chuter la température de fusion. La poudre doit aussi être plus fine que pour les autres types de carburant : cela implique qu'il faut dépenser davantage d'énergie pour la préparation de la poudre faisant carburant. Mais ce qui représente, et de loin, la plus grande dépense d'énergie dans les réacteurs à lit entraîné, c'est encore la préparation du dioxygène.
* Les réacteurs par plasma thermique ont l'avantage de produire une température pouvant aller jusqu'à 20 000 K (3000 K maximum obtenu par combustion) sans utiliser d'apport en oxygène indispensable à la combustion. En utilisant la forte enthalpie de la torche, on peut utiliser l'eau pure (H2O) ou le CO2 comme agent oxydant pour la gazéification. La réaction de vaporéformage (avec H2O) est privilégiée car d'une part la cinétique chimique est 3x plus rapide que la réaction avec du CO2 (mais cependant 50x plus lente qu'en utilisant 02) et d'autre part l'hydrogène donne un meilleur pouvoir calorifique au gaz de synthèse. L'utilisation d'eau est justifiée par le gain économique qu'elle procure en évitant la séparation de l'oxygène de l'air. En effet l'obtention d'oxygène nécessite une perte énergétique importante par séparation cryogénique de l'oxygène dans l'air. Les procédés plasmas permettent de limiter les temps du séjour du produit dans le réacteur, de l'ordre de la miliseconde et principalement de produire des radicaux OH et O+ servant de catalyseur pour la dégradation des goudrons. La technique plasma donne une teneur en goudron plus faible que les autres dispositifs en sortie de procédé . Il faut rappeler que la teneur en goudron est le talon d'Achille de la gazéification qui limite l'utilisation du gaz de synthèse aux procédés à relier en avals à la gazéification. La purification du gaz en éliminant les goudrons est un procédé lourd et complexe nécessitant une forte consommation énergétique. Les procédés plasma ont l'avantage de donner des rendements matière et énergétique de l'ordre de 70% nettement supérieur au lit à flux entrainé (2-50%).
* Il existe enfin plus d'une quarantaines de procédés de gazéification dont le plus aboutit, le "dual fluidized bed", consiste à séparer le réacteur en deux parties. Une partie permet la gazéification du produit à la vapeur d'eau permettant de supprimer la dilution du gaz dans l'azote. L'autre partie brûle le char qui est la matrice solide restant après le stade de pyrolyse n'ayant par réagit dans le réacteur de gazéification. Le réacteur de combustion permet d'obtenir les hautes températures (>1 200 °C) nécessaire à la réaction fortement endothermique de vapogazéification (gazéification à la vapeur d'eau). Ce procédé utilise des catalyseurs tels que la dolomite qui permettent de limiter la teneur en goudrons et donne un gaz avec un pouvoir calorifique de l'ordre de 12MJ/m3 (Les autres procédés donnent 4 - 8 MJ/m3). Il est à noter que ces procédés à double lit fluidisés ajoutent la plupart du temps du carburant d'origine fossile pour optimiser les réaction en augmentant la température du réacteur.
Une autre voie utilise le rayonnement solaire à l'aide d'une lentille convergente. Ce procédé a été réfléchi depuis les années 1970 mais de nombreuses limitations subsistent telle qu'une température limité à 1 200 °C et des rendements faibles.
* Le réacteur en lit fixe « à contre-courant » comporte un lit solide de de produit à traiter carburant(par exemple de la houille ou de la biomasse), généralement vertical, à travers lequel on force la convection d'un comburant (vapeur d'eau, CO2 ,gaz oxygène ou air). Les particules minérales, indifférentes à la réaction (PCI nul), peuvent être évacuées sous forme de cendres ou de mâchefer ; mais pour former des scories ou du mâchefer, il faut que le réacteur développe des températures supérieures à la température de fusion des cendres, c'est-à-dire que le lit solide présente une grande résistance mécanique et conserve une bonne porosité malgré la température et la pression du réacteur. Toutefois, certaines améliorations récentes ont permis de relaxer ces conditions. Le rendement en gaz de ce type de réacteur est relativement faible. Le rendement thermique est élevé dans la mesure où les gaz sont produits à une température relativement basse, mais cela signifie aussi que la réaction dégage également une proportion appréciable de goudrons et de méthane : aussi le gaz produit doit-il être soigneusement raffiné ou recyclé dans le réacteur avant distribution.
* Le réacteur à lit solide à injection est similaire au précédent, mais le comburant gazeux (l'oxygène) est injecté vers le bas (c'est pourquoi les Anglo-saxons l'appellent « down draft »). Il faut chauffer en permanence l'extrémité supérieure du lit solide, soit en brûlant une certaine fraction de carburant, soit par apport thermique extérieur. Les gaz produits sont libérés à une température élevée, et l'on récupère souvent une partie de cette chaleur pour la communiquer au comburant à injecter à l'extrémité supérieure du lit solide : on rejoint ainsi pratiquement le niveau de rendement thermique du système à contre-courant. L'avantage de ce procédé réside dans le fait que les goudrons qui peuvent se former doivent ici percoler à travers la chaude matrice poreuse de carburant : ainsi, le taux de goudron est beaucoup plus faible que dans le type de réacteur précédent.
* Dans les réacteurs à lit fluidifié, le carburant est fluidisé dans un mélange vapeur d'eau-oxygène, ou dans l'air. Les particules minérales sont récupérées sous forme de cendre, ou précipitent sous forme de lourds nodules de mâchefer. Comme les réacteurs produisant de la cendre opèrent à température relativement basse, il faut que le carburant fluidifié soit hautement réactif : les charbons grossiers conviennent bien à ce genre de centrale. Les réacteurs à précipitation mettent en œuvre des températures légèrement supérieures, et consomment plutôt des houilles de bonne qualité. Le rendement en gaz est supérieur aux réacteurs à lit solide, mais inférieur aux réacteurs à lit entraîné. L'efficacité de la gazéification peut être affectée par l'élimination de matière carbonée. Pour augmenter le rendement en gaz, on peut recycler ou rebrûler les produits solides. Les réacteurs à lit fluidifié sont particulièrement indiqués pour les hydrocarbures susceptibles de dégager des cendres corrosives ou abrasives , qui endommageraient l'enceinte d'un réacteur à lit fixe : les déchets verts présentent généralement une teneur élevée en cendres de ce type.
* Dans les réacteurs en lit entraîné, on injecte le combustible finement pulvérisé, qu'il soit solide (suie) ou liquide (hydrocarbure) dans un jet d'oxygène. La réaction se produit au milieu d'un nuage de très fines particules. Compte tenu de la haute température requise et de leur facilité à être réduits en poudre, la plupart des charbons conviennent pour ce genre de procédé. Haute température et pression élevée signifient également que le rendement en gaz de ce type de réacteur est élevé ; en revanche, le rendement thermique est un peu inférieur car il faut refroidir les gaz produits avant qu'ils puissent être raffinés, compte tenu des techniques de raffinage actuelles. Grâce aux fortes températures utilisées, goudrons et méthane ne peuvent se former (...) et les gaz produits en sont exempts, mais cela se paie au prix d'une consommation en oxygène plus élevée que dans les autres types de réacteur. Cela dit, les réacteurs à lit entraîné réduisent la plupart des impuretés minérales en mâchefer car il dépassent de beaucoup la température de fusion des cendres. La fraction restante des cendres se retrouve soit sous forme de cendres volantes, soit sous forme de suie noirâtre. Certains carburants, notamment les déchets verts, donnent naissance à des cendres corrosives (Chlore) pour la céramique réfractaire qui forme le revêtement interne de l'enceinte. C'est pourquoi certains réacteurs à lit entraîné et aussi pour avoir un réacteur adiabatique pour limiter les pertes thermiques, plutôt que de comporter un revêtement interne en céramique, contiennent une double enceinte refroidie par un courant d'eau ou de vapeur, dont la paroi est couverte d'une croûte de mâchefer, qui oppose un bouclier à la corrosion. D'autres carburants dégagent, eux, des cendres dont la température de fusion est réellement très élevée. Dans ce cas, on mélange le plus souvent la matière première avec de la poudre de craie, faisant office de fondant, avant de l'introduire dans le réacteur. L'apport d'une modeste quantité de craie suffira généralement pour faire chuter la température de fusion. La poudre doit aussi être plus fine que pour les autres types de carburant : cela implique qu'il faut dépenser davantage d'énergie pour la préparation de la poudre faisant carburant. Mais ce qui représente, et de loin, la plus grande dépense d'énergie dans les réacteurs à lit entraîné, c'est encore la préparation du dioxygène.
* Les réacteurs par plasma thermique ont l'avantage de produire une température pouvant aller jusqu'à 20 000 K (3000 K maximum obtenu par combustion) sans utiliser d'apport en oxygène indispensable à la combustion. En utilisant la forte enthalpie de la torche, on peut utiliser l'eau pure (H2O) ou le CO2 comme agent oxydant pour la gazéification. La réaction de vaporéformage (avec H2O) est privilégiée car d'une part la cinétique chimique est 3x plus rapide que la réaction avec du CO2 (mais cependant 50x plus lente qu'en utilisant 02) et d'autre part l'hydrogène donne un meilleur pouvoir calorifique au gaz de synthèse. L'utilisation d'eau est justifiée par le gain économique qu'elle procure en évitant la séparation de l'oxygène de l'air. En effet l'obtention d'oxygène nécessite une perte énergétique importante par séparation cryogénique de l'oxygène dans l'air. Les procédés plasmas permettent de limiter les temps du séjour du produit dans le réacteur, de l'ordre de la miliseconde et principalement de produire des radicaux OH et O+ servant de catalyseur pour la dégradation des goudrons. La technique plasma donne une teneur en goudron plus faible que les autres dispositifs en sortie de procédé . Il faut rappeler que la teneur en goudron est le talon d'Achille de la gazéification qui limite l'utilisation du gaz de synthèse aux procédés à relier en avals à la gazéification. La purification du gaz en éliminant les goudrons est un procédé lourd et complexe nécessitant une forte consommation énergétique. Les procédés plasma ont l'avantage de donner des rendements matière et énergétique de l'ordre de 70% nettement supérieur au lit à flux entrainé (2-50%).
* Il existe enfin plus d'une quarantaines de procédés de gazéification dont le plus aboutit, le "dual fluidized bed", consiste à séparer le réacteur en deux parties. Une partie permet la gazéification du produit à la vapeur d'eau permettant de supprimer la dilution du gaz dans l'azote. L'autre partie brûle le char qui est la matrice solide restant après le stade de pyrolyse n'ayant par réagit dans le réacteur de gazéification. Le réacteur de combustion permet d'obtenir les hautes températures (>1 200 °C) nécessaire à la réaction fortement endothermique de vapogazéification (gazéification à la vapeur d'eau). Ce procédé utilise des catalyseurs tels que la dolomite qui permettent de limiter la teneur en goudrons et donne un gaz avec un pouvoir calorifique de l'ordre de 12MJ/m3 (Les autres procédés donnent 4 - 8 MJ/m3). Il est à noter que ces procédés à double lit fluidisés ajoutent la plupart du temps du carburant d'origine fossile pour optimiser les réaction en augmentant la température du réacteur.
Une autre voie utilise le rayonnement solaire à l'aide d'une lentille convergente. Ce procédé a été réfléchi depuis les années 1970 mais de nombreuses limitations subsistent telle qu'une température limité à 1 200 °C et des rendements faibles.
Popogate- J'aime le Flood
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